La vie d’artiste… Vous l’imaginez sûrement comme un doux mélange de pinceaux en folie, d’éclats de peinture sur les murs, et de café renversé sur des esquisses géniales. Mais dans la vraie vie, c’est un peu différent : entre deux éclats créatifs, il y a surtout des mails à répondre, des factures à payer, et des to-do lists qui s’allongent plus vite qu’un pinceau plat n°12 sur une toile vierge.
Alors, comment trouver l’équilibre entre créer des chefs-d’œuvre et gérer sa carrière sans perdre la boule (ni son sens de l’humour) ? Allez, suivez le guide… et promis, on garde le sourire jusqu’à la fin !
1. Le mythe de l’artiste “torturé” qui attend l’inspiration
L’inspiration, on en parle comme d’un coup de foudre qui débarque sans prévenir. Sauf qu’en réalité, elle ressemble plus à un pote toujours en retard :
« Désolé, je passe après ton rendez-vous chez le comptable… si j’ai le temps. »
La vérité, c’est qu’attendre l’inspiration, c’est comme attendre le bus un jour de grève : mieux vaut commencer à marcher tout de suite, ça ira plus vite. Moralité : le secret, c’est la discipline. Ce mot fait peur, mais gérer son temps, c’est aussi planifier ses sessions créatives comme on planifie un repas : il faut un minimum d’organisation pour éviter de finir avec un vieux croûton de pain sec.
2. Prioriser… ou l’art de faire semblant d’être sérieux
Le problème avec les artistes, c’est qu’on veut tout faire en même temps :
Peindre cette nouvelle idée géniale.
Poster sur Instagram pour entretenir la fanbase.
Répondre à cette galerie qui attend notre devis depuis… oh, seulement trois mois.
Résultat ? On finit par ne faire rien du tout. Ou pire : on commence quinze trucs qu’on ne termine jamais (vous connaissez cette pile de toiles inachevées qui vous regarde avec des yeux pleins de reproches ?).
Alors, un conseil simple : priorisez vos tâches. Mais attention, pas seulement “dans votre tête”. Non, non. Faites une vraie liste ! Et classez-la selon trois catégories :
Urgent (comme payer votre loyer – sauf si vous aimez peindre dans la rue, c’est un style aussi).
Important (comme répondre à ce galeriste… avant qu’il ne vous oublie).
Peut attendre (refaire votre site web pour la 12e fois, par exemple).
3. Apprenez à dire “non” (même aux idées géniales)
Ah, le fameux “non”. Difficile à dire quand on est artiste, non ? Parce que chaque proposition semble être l’opportunité du siècle :
“Un portrait pour l’anniversaire de ma tante Monique ? Mais bien sûr !”
“Peux-tu faire une fresque pour l’anniversaire du petit dernier ? Ce sera super pour ta visibilité !”
Et voilà comment vous vous retrouvez à peindre des licornes sur des murs de cuisine… au lieu de terminer votre propre série d’œuvres.
La vérité ? Vous n’êtes pas une machine. Votre temps est précieux. Dire “non” à ce qui ne nourrit pas votre carrière (ni votre âme d’artiste), c’est dire “oui” à vos vraies priorités.
4. La gestion administrative : ce mal nécessaire (à rendre joyeux)
Soyons honnêtes : la paperasse, c’est l’antithèse de la créativité.
Mais voilà, l’administratif, c’est comme nettoyer ses pinceaux : si vous ne le faites pas régulièrement, ça finit par coller, boucher, et devenir impossible à gérer. Alors, comment rendre ça moins pénible ?
Astuce 1 : Mettez de la musique et/ou un minuteur. Si vous devez trier vos factures, autant le faire en rythme. Qui sait, vous pourriez même y trouver une certaine poésie : “Facture de pigments, 120 euros… ah, la beauté coûte cher !”
Astuce 2 : Bloquez une plage horaire dédiée chaque semaine. Le jeudi matin, c’est admin. Pas d’excuses. À part si votre chat décide de faire sa sieste sur votre clavier… là, d’accord, on négocie.
5. Le fameux “équilibre vie pro/vie perso” (ou comment ne pas devenir un ermite artistique)
Trouver l’équilibre, ce n’est pas juste une question de gestion du temps, c’est aussi apprendre à déconnecter.
Parce que, soyons honnêtes :
Si vous passez vos soirées à scroller sur Instagram pour voir les œuvres des autres, vous finirez déprimé.
Si vous peignez 24h/24 sans voir personne, vous finirez… bizarre. (Et on a déjà assez de clichés sur les artistes bizarres, merci.)
Alors, sortez ! Allez au cinéma, voyez des amis, promenez-vous… La créativité naît aussi des moments de pause.
Conclusion : L’art, c’est la gestion du chaos
Gérer son temps en tant qu’artiste, c’est un peu comme peindre un tableau : il faut accepter un certain chaos. Il y aura des imprévus, des ratés, des moments d’épuisement. Mais avec un peu de discipline et beaucoup d’humour, vous trouverez votre propre rythme.
Et rappelez-vous :
La perfection, ça n’existe pas.
La procrastination, c’est une forme d’art en soi (mais évitez d’en faire votre spécialité).
Et surtout… votre plus belle œuvre, c’est votre capacité à jongler entre création et gestion de carrière, sans perdre votre passion.
Alors, maintenant, retournez à vos pinceaux… mais pas avant d’avoir rangé votre bureau !
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